jeudi 22 octobre 2015

La tête dans les nuages .

 
Pyrénées-Atlantiques . Col Saint Ignace

Aujourd'hui nous descendons encore un peu plus bas, dans le Pays Basque. Pour tout vous avouer, la montagne et moi ça n'a jamais été le grand amour. Alors quand l'Homme m'a dit : "Allez viens, j'ai un super coin à te montrer, dans les montagnes" je me suis dis "Oh là là, tu ne veux pas aller à la plage plutôt". Mais il a su trouver les arguments pour me convaincre, et je l'en remercie aujourd'hui!


Pourtant ce n'était pas gagné! Nous avions prévu de prendre le charmant Petit Train de la Rhune, pour gravir le col Saint Ignace. Nous étions un petit peu déçus de n'être là que pour la journée, sinon nous aurions monté le col en randonnée, tant pis, le petit train sera parfait. Mais le jour où nous y sommes allés, non seulement le soleil jouait à cache-cache avec les nuages, mais en plus il fallait attendre 1h30 avant de pouvoir monter dans le petit train. Cela ne nous a tout de même pas découragés! Sauf peut-être après 1h d'attente, où nous avons eu un message : "Le ciel étant couvert, pas de visibilité au sommet"...  Nouvelle petite déception, mais arrivé là, eh bien on y va! 

Nous montons à bord et le train commence doucement sa montée, pour nous offrir, petit-à-petit, un spectacle riche de surprises et emplit de beauté. Finalement les nuages se sont dissipés, nous avons donc une belle vue sur la mer et Saint Jean de Luz, sur les forêts et les chevaux sauvages... Des vautours sont également de la partie, tout à côté des moutons. Après une montée de 30 minutes, nous arrivons enfin au point culminant, et là... Waouuh! J'en perds mes mots face à une nature si impressionnante. On se sent presque seuls au monde -sans compter les autres touristes-. Les chevaux et moutons semblent être maîtres des lieux, même si la présence humaine est remarquable par la des mots formés avec des roches. Nous restons une heure à admirer ce panorama, à profiter de chaque endroit, à savourer chaque moment de cet endroit magique. Et d'un coup la vue se bouche, les nuages reprennent place nous coupant toute visibilité au delà de 2 mètres. Il était de toute manière l'heure de nous retirer avec une idée à l'esprit : "On se sent infiniment petit face à l'infiniment grand"...







« La montagne nous offre le décor... à nous d'inventer l'histoire qui va avec
■ Nicolas HELMBACHER


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